samedi 23 mai 2015

Article de Geneviève Babe pour le Centre Culturel d'Hannut





Galerie d'art du château Mottin

Une exposition à voir absolument!
Depuis ce vendredi 8 mai et jusqu’au 29 mai 2015, la galerie d’art du Chateau Mottin accueille Frederic Halbreich, un laqueur de premier ordre, virtuose, nul doute est permis !
Ne pensez pas que je vous invente un nouveau métier ou que je vous mène en bateau, encore qu’en bateau avec cet artiste, la balade doit-être agréable, tant glisser sur ses oeuvres serait voyage paisible et serein.
Ce n’est pas une sorte de graffeur, aux mille-et-une bombes ou un skieur de pistes éloignées et inaccessibles… Je suis à Hannut, dans la galerie de l’Hôtel de Ville (Château Mottin) et je regarde… J’entre avec facilité dans chacune des peintures présentées. Les noms me font rêver, « Le jardin sur les rives du fleuve amour », « Kamagurka », « Violon sur le chat », « Torii»… Je me promène d’îles en îles, des Seychelles à… « La conjonction de la salamandre »
Une me parle particulièrement. Elle m’évoque une grotte sombre. Point de peur m’habite, l’antre est plutôt accueillante, voire chaleureuse. Elle semble profonde, peut-être même abyssale. Y entrer est aisé, tout semble avoir été créer pour abriter l’homme, protéger l’humanité. Son infinité n’est guère mesurable ou même quantifiable. Elle se détache presque du mur, tant elle m’emmène vers d’insondables inconnus.
La technique mise au point par l’artiste rend toute chose, douce et soyeuse. Je ne peux m’empêcher de penser à la peau d’une femme, veloutée. J’ai envie de toucher chacune des oeuvres présentées, mais le puis-je ? Comme un fruit défendu, que l’on voudrait pour soi, les tableaux attirent.
Ce ne sont pas à proprement parler des tableaux. Ici, nulle toile, des coffrets de bois que le laqueur s’ingénie à appeler sarcophages. Pourquoi pas ? N’est-il pas libre de nous faire partager son univers ? De nous proposer un voyage différent de ce que l’on peut connaitre de la peinture dite traditionnelle.
Le procédé est original. Ce sont des peintures à l’huile certes, retravaillées avec des solvants, des vernis…
Ce créateur est un acharné de la perfection. Chaque tableau est poncé, travaillé, repris dans le geste, à la recherche du mouvement parfait pour, couche de laque après couche de laque arriver à l’effet désiré, au résultat escompté.
Ce processus de réalisation est long et lent.
Chaque sarcophage est poli, caressé comme un objet précieux.
L’objet tableau tend à la perfection.
Le sujet est lisse, exempt de toutes traces.
La lumière glisse, effleurant la brillance de chacune des surfaces présentées.
Les recherches de Frederic Halbreich portent également sur la couleur. Les teintes qui dominent sa palette sont le noir sur le blanc. Telle l’étreinte du yin et du yang, l’union des contraires, des complémentaires, l’impossible devient envisageable, savante association du foncé et du clair.
L’artiste associe à son duo, d’autres variations.Les pigments se mélangent comme de délicieuses fragrances. Légères, elles s’entre-pénètrent au gré des mouvements de leur créateur. Les effluves de ce parfum diapré se nuancent et nous laissent apercevoir de subtiles et délicates volutes chamarrées.
Je vous recommande cette belle découverte, un artiste qui a choisi la Hesbaye, en suivant les élans de son coeur… Faisons-lui bel accueil.
Que votre journée soit belle,
Geneviève Babe.

Article de Jean-Paul Morhet dans L'Avenir du 20 mai 2015


Interview vernissage expo Hannut - Château Mottin - mars 2015



Frédéric Halbreich interviewé par Alain Bronckart le 09 mai 2015

Capsule Expo Hannut - mai 2015






Un mini portrait de Frédéric Halbreich réalisé à la demande du Centre Culturel d' Hannut par Aurore Simons et Grégoire Gerstmans

Invitation et communiqué de presse Centre Culturel d'Hannut - Château Mottin - mars 2015



La nouvelle exposition de Frédéric Halbreich se tiendra à Hannut du 9 au 29 mai 2015. 
Dans la foulée de celle de Bruxelles à la galerie JP Braam en mars dernier,
à Hannut sera exposée l'essentiel de la production allant de 
décembre 2014 à mars 2015. 
Il s'agit, pour la majeure partie, d'une douzaine de laques sur sarcophages, issues de la même technique d'association pigmentaire que celles de l'expo précédente. 
Peu de monochromes à proprement parler, mais le propos a été affiné, et la palette sensiblement allégée.

Invitation et communiqué de presse - BRAAM JP GALLERY - mars 2015

"Après avoir cherché les sources de la lumière jusque dans les abysses du noir absolu, Frédéric Halbreich revient à la surface du spectre pour un bal des couleurs aux vertus alchimiques.
D'une inspiration résolument orientale l'abstraction aléatoire de ces nouvelles compositions, l'artiste les confie en somme à la matière picturale elle même et la rencontre des pigments dans leur phase liquide, confère dans le feu des vagues de son imaginaire des proximités parfois improbables.
Les oeuvres en laque s'illuminent d'une radiation parfois stellaire ou volcanique. Parfois océane.
A leurs côté des tableaux plus petits aussi; des huiles sur toile de formats différents viennent ponctuer cette surprenante exposition, ou devrait on dire "explosition"..."

mercredi 18 septembre 2013

Article dans L'AVENIR du 13 septembre 2013


Les quatre artistes avec Michel Mathy.  

Laque, lumière, légèreté, passion

BALÂTRE / HAM-SUR-SAMBRE / JEMEPPE-SUR-SAMBRE / MORNIMONT / MOUSTIER-SUR-SAMBRE / ONOZ / SAINT-MARTIN / SPY - Une nouvelle saison qui commence très fortà Balastra: quatre artistes de grande valeur réunis pour présenter des nouveautés.
Les vacances à peine terminées, au cours desquelles la galerie d’art Balastra est restée ouverte, septembre marque le début d’une nouvelle série d’expositions qui doivent plaire aux amateurs.
Et pour cette rentrée, c’est du très haut niveau à découvrir, dans des genres assez différents mais qui s’intègrent parfaitement dans les salons et débordent dans le jardin.
En effet, la galerie accueille l’artiste anversoise Hélène Jacubowitz et ses nombreux bronzes figuratifs qui dans leur réalisation évoquent de véritables envolées malgré leur poids respectable. Leur production est obtenue par deux moulages successifs et une finesse finale aussi bien dans les petites figures que dans des postures plus imposantes.
La galerie accueillie aussi, pour la troisième fois, un peintre installé  dans le Sud de la France, et qui profite de la lumière et des couleurs de la Drôme pour les transmettre dans des toiles lumineuses: Bruno Delvigne. L’artiste ajoute quelques petits objets, cordelettes, éclats d’ardoise, textile sur ses toiles avant de les peindre. La mise en valeur d’un sujet est ainsi rehaussée par l’opposition d’une partie éclatante de clarté.
Régional de cette expo puisqu’il habite Wanfercée-Baulet, Ivo Goris est un passionné. Autodidacte, il s’appuie sur une technique de dessinateur bien assurée pour croquer des portraits expressifs dans des formats carrés qui se posent très facilement un peu partout.
Mais la révélation de cette rentrée réside dans l’exposition Frédéric Halbreich et de ses peintures sur support aluminium ou bois stratifié au moyen de laque, que l’artiste appelle «sarcophages». Une technique que le Franco-belge, né à Paris, résidant à Bruxelles et tout près d’ouvrir un atelier dans la région de Hannut (où il transforme une ancienne grange) est quasi le seul à utiliser.
Dans un style dépouillé, Frédéric Halbreich a mis plusieurs années pour maîtriser ce genre unique de peinture, aussi lisse qu’un miroir. Il éclaire le noir de la laque par des touches colorées, comme dans la représentation de ses souvenirs de séjour aux Seychelles par des traits lumineux dans le «bleu-nuit» de son abstraction.
Expo ouverte jusqu’au 29 septembre de 14 à 18hles samedis, dimanches et jours fériés ou sur rendez-vous à la galerie Balastra au Haras de l’Orneau, rue de la Place à Balâtre. Tél. 0486 134 659 ou www.balastra.be – info@ balastra.be.
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